Que faire devant la crise économique qui pointe ou comment apprendre de la crise passée :

Depuis les début de l’après-crise 2007-2014/15 je conseille vivement aux clients investisseurs de tenir compte de plusieurs règles de base dans l’investissement :

1. Si vous usez d’un prêt privé ou hypothécaire, ayant la certitude de pouvoir l’assumer dans les pires circonstances économiques, de sorte que votre prêt ne soit pas exclusivement payé grâce à un salaire unique et peu fiable, du prix actuel des baux (repenser toujours les prix à la baisse).

2. Pensez votre acquisition devant un changement de circonstances, de sorte que si vous acquérez dans le but de faire de votre logement un revenu grâce au bail touristique, que ce logement aie une viabilité d’être loué sous régime ordinaire également, ou puisse être habité par vous de sorte que vous puissiez restructurer votre vie avec la moindre perte possible.

3. gardez toujours des liquidités, et tenez compte des limites obligatoires d’assurance que doivent vous offrir les banques. Séparez vos avoirs dans des entités et produits qui ne dépendent pas les us des autres. Vous pouvez considérer comme liquidité l’or et les précieux revendables hormis toute valeur artistique.

Mais, devant la situation actuelle, de nouvelles circonstance se présentent et elles sont similaires, économiquement, à un temps de guerre :

1. Même si vous pouvez assurer un logement louable et loué en régime d’habituation résidentielle ordinaire, nous nous trouvons devant le fait que certains locataires aient un accès « de force majeure «  légalisé par une norme urgente à ne pas devoir vous payer leur loyer.

Par chance, l’autre côté de la monnaie est que vous pouvez également solliciter une moratoire (ne pas payer) de votre prêt bancaire (privé ou hypothécaire). A court terme sur ce point vous évitez la banqueroute.

Il est vrai que de manière générale, pour le cas de logement en usage, le loyer devra continuer de se payer. Dans le cas de locaux commerciaux, la situation est plus complexe et sera vue plus loin.

2. Dans le deuxième cas vu plus haut, les circonstances ont été si rapides qu’il a été quasi impossible de prévoir un changement de destination à votre bien immobilier et, par exemple, de le mettre en location résidentielle effective (et donc entrée réelle à profiter du logement) avant le confinement. Vous vous trouvez donc ici devant une perte économique digne d’un opérateur touristique, peut-être à plus petite échelle. S’il y a des réserves, elles doivent être impérieusement remboursées, sauf accord de profit à des dates ultérieures.

3. Si ce conseil n’a pas encore été suivit, il n’est pas encore trop tard. Comment choisir une banque sûre pour transférer une partie des fonds et les assurer ?

Cette question devrait faire être une habitude au moment où l’on ouvre un compte bancaire. Connaître la philosophie de la banque, ses gestions du risque et sa politique face au consommateur est basique, et ici nous avons un passé récent qui nous sert de guide pour étudier le comportement de notre banque, la crise de 2007-14.

De plus, tenez compte qu’en Espagne, une entité bancaire ne peut assurer à son client que 100.000 euros des sommes qu’il posséderait sur son compte. Le reste implique un risque de perte que la banque ne devra pas assumer face à vous. « La banque gagne toujours », et même en temps de crise, si ce n’est par le fait de ne pas devoir assumer une responsabilité de garant de vos liquidités.

Alors, face à la situation actuelle, que faire ?

Partons de la base que tout conseil devra être personnalisé, c’est-à-dire tenir compte de tous les tenants et aboutissants de votre situation économique particulière. On ne peut pas appliquer de règles générales, sinon des bases de vision.

Ainsi, dès qu’une vision de soucis possible se présente à l’horizon, il est bon de craindre le futur, si cela vous fait agir, consulter et prendre des décisions de prévention au moment où cela est possible.

Il y aura donc plusieurs degrés de réaction :

a) préventif, en prévoyant que la situation s’empirera.

Cette décision doit souvent impliquer un rabais immédiat des frais habituels et qui ne sont pas strictement nécessaires en temps de guerre. Attention, je mesure mes mots ! Acheter de nouveaux vêtements, faire des réformes non urgentes, éliminer les cotisations à associations culturelles, les plans de pensions ou de vie (qui vous assurent qu’ils survivront?), aux centres sportifs, adapter les contrats qui vous lient à payer, et ceux qui vous proportionnent des revenus (mieux vaut s’assurer une rente habituelle base que de risquer que son locataire ne puisse plus rien payer).

b) reactif : la situation s’installe et les moyens commencent à se présenter comme des besoins. Agir sans attendre.

De nombreux accès à des renégociations, avantages fiscaux, administratifs et autres impliquent des gestions administratives et documentaires complexes durant un confinement ou une guerre. N’attendez pas la dernière minute donc.

Vous pouvez déjà disposez d’une réactivité préventive, usez des mécanismes qui vus sont présente après avoir étudié les avantages et inconvénients.

Attention cependant, la valeur de l’argent dépend également de la situation économique. Ainsi dans trois à six mois il se peut qu’il soit plus difficile de payer des cotisations qu’aujourd’hui, indépendament du fait que les intérêts aient été suspendus. Mais il y a un autre facteur, mieux avoir des liquidités pour acheter des biens de première nécessité que de payer une banque. Donc ce choix est véritablement du cas par cas, vu les avantages et inconvénients contrastés.

c) Trop(?) ou très tard. Vous vous trouvez devant une situation que vous n’avez pas (pu?) prévoir et des dettes, des manques de liquidités.

Le prêt est-il une bonne idée ? Cette question est tellement complexe à répondre que je me limiterai à en donner des points pour établir chacun sa propre direction : un prêt implique obtenir une liquidité en échange d’un compromis futur de rembourser, et ainsi en théorie de se rattraper, payer ses dettes et éviter des pertes majeures ; ce compromis peut être hérité par vos proches plus tard s’il n’est pas comblé (à cet effet la prévisibilité est toujours possible en matière testamentaire).

Le remboursement implique des intérêts, et ceux-ci ne doivent pas être pris à la légère car il s’agira du point essentiel du prêt. En effet, le prêt que vous choisir de contracter devra être remboursable, il faut donc bien connaître tous les compromis cachés (et trop habituels), savoir combien on payera de total par mois, etc, et dans le cas où la chose différait de son apparence initiale, refuser le prêt ou rompre les documents déjà signés si une partie venait d’être soumis à signature.

Ici je sais de quoi je parle : la banque vous a informé succinctement et au moment de signer les documents privés du prêt, vous vous trouve devant trois ou quatre contrats collatéraux d’assurances santé, assurance-vie, assurance survie ou rejet de testament ou allez savoir quelle créativité de la banque dans son intentionnalité de récupérer des sommes par tous les moyens. Résultat, en calculant les compromis, vous constatez que vous devrez payer plus en assurance qu’en intérêts bancaires. Vous en devenez blanc ? Recalculez avec calme et rompre directement tous les contrats et copies soumises. Il y a d’autres banques prêts de chez vous, d’une plus honnêtes que les autres.

Et n’oubliez pas de porter plainte pour conduites hors marché (Où?, vers qui ? Organismes de protection au consommateur, médias sociaux, tribunaux, selon la question).

Protection au consommateur Européen: tout savoir dans votre langue sur https://ec.europa.eu/info/policies/consumers_fr

4) Consultez ! Qui ? Un économiste, un avocat, ou les deux, selon.